Convivialité, nature, rencontres, soleil, montagne

Par Le 13/02/2018

Dans Général

Virginie gofflot

Virginie Gofflot, animatrice cuisine

J’ai 48 ans, deux enfants et je vis à Esneux (à 20km de Liège). J’ai fait des études de journalisme et travaillé 20 ans dans le domaine associatif. J’ai actuellement repris des études d’institutrice.

Représentation de la fonction animatrice cuisine :

Ce rôle est primordial. En effet, il y a 3 repas par jour, 3 moments de convivialité, d’échange et de découvertes. Certains vacanciers m’ont dit que si les repas étaient réussis, alors les vacances l’étaient aussi. Ils attendent que la cloche sonne, demandent la composition du menu et les enfants, le dessert ! Il faut aussi savoir faire preuve de souplesse, de flexibilité et être toujours attentif à ce qui se passe dans la cuisine.

C’est aussi une fonction assez difficile à assurer d’un point de vue physique car il faut par exemple porter de très grosses casseroles. Heureusement, à Mains Unies, il y a toujours quelque part, quelqu’un pour vous aider.

Une journée type :

Déjà, l’animatrice cuisine ne doit pas s’occuper de la préparation du petit déjeuner. En effet, en début de vilaret, 2 responsables petits déjeuners sont désignés et ça allège donc un peu la charge de travail.

On commence donc notre journée à 10h par une réunion de l’équipe pendant laquelle j’explique la feuille de route, mets les recettes à disposition et délègue les différentes tâches.
Vu que lors de ma semaine, il y avait beaucoup d’enfants, les équipes étaient assez petites et j’ai toujours dû mettre la main à la pâte mais j’ai aussi reçu l’aide d’autres participants.
À 13h, on sonne la cloche pour annoncer le repas et on s’occupe du service avec toute l’équipe puis, on fait la vaisselle.

La plupart du temps, on termine vers 13h45 et, si on s’est bien avancés pour le repas du soir, on reprend à 17h pour servir le souper à 19h mais avant ça, l’apéro ! Moment très sympa mais pour l’animateur cuisine, il y a toujours des choses à faire, même lors de l’apéro. Il faut être très attentif à tout, à tout moment. La journée se termine à 20h30, ce qui fait beaucoup de travail sur une semaine, il faut être solide et flexible mais je le referais avec plaisir.

Une anecdote :

Lors de cette semaine de Vilaret, j’ai dû gérer certaines personnes qui avaient des idées, qui prenaient des initiatives. Je trouve cela super mais ça a tout de même été compliqué pour moi de laisser quelqu’un modifier mes recettes. J’étais assez prudente mais je suis restée ouverte et au final, ça s’est avéré être une réussite !

Comment te prépares-tu avant un Vilaret ?

La préparation est assez compliquée car il y a vraiment beaucoup de choses à faire (tout devait être prêt le 30 juin) et je sortais de mes examens donc j’ai dû faire tout ça assez vite.
Comme c’était ma première fois, j’ai décidé de demander de l’aide à un ami qui a l’habitude de travailler avec de grandes quantités ainsi qu’à Nicole, elle aussi bénévole à Mains Unies.
Grace à leur aide, j’ai pu choisir mes plats en réfléchissant à des choses variées, exotiques, bio et locales mais aussi faciles et qui ne prenaient pas trop longtemps à préparer.
J’ai donc fait des recettes que j’aimais et tout le monde a apprécié.